Krabi, le retour du Week-end
Après un début de voyage où on a laissé les filles s’amuser avec le blog, il était temps d’entamer les choses sérieuses. Bon c’est vrai qu’il était aussi temps d’arrêter de passer pour des feignasses. Je prends donc le relais d’Hugo pour relater la suite de nos pérégrinations (sud-) thaïlandaises. Mais moi j’arrête la déconne : pas de dédicaces à Dark Vador ni de Schtroumpfs sexys. Un peu de sérieux bordel.
Comme il parait que j’ai l’esprit de compétition, je vous propose d’envoyer un SMS à Nikos pour juger qui des filles (tapez 1) ou des garçons (tapez 2) arrive le mieux à faire croire qu’ici c’est pas les vacances. Pas de chance c’est mal parti pour moi puisqu’Hugo s’est arrêté là où a commencé notre week-end décalé à Krabi (la semaine dernière).
Tout a commencé par un voyage en pick-up, le meilleur de notre vie au moins pour Hugo et moi qui avons squatté les 2/3 de la place à l’arrière. Le privilège des grands. Rien à voir avec les catamarans de la mort version “le retour de Koh Tao” : c’est l’estomac plein que nous sommes arrivés dans cette ville cotière et touristique, à l’heure où paissent les grands fauves (soit minuit).
Première étape, l’hôtel, pour se débarrasser de nos affaires. Deuxième étape, un bar, pour se débarrasser de la poussière accumulée pendant 5 heures d’un voyage déshydratant. Après moult recherches, on a quand même réussi à en trouver sans “hôtesse” et avec un billard, ce qui est plutôt rare dans ces parages. Le défi de la soirée fut de se confronter a Bow, qui nous révéla une autre facette de sa personnalité : oiseau de nuit et champion de billard. Commencée à minuit, la soirée s’est achevée à 5h du matin avec au passif de Florent et au mien un ou deux cocktails cadeaux pour Bow, défaite oblige.
Après une courte nuit, il était prévu de louer un bateau pour aller visiter les îles, nombreuses et proches. 60€ à dix, avec masques et tubas, c’est un plan qui ne se refuse pas. Florent et Hugo se sont distingués dans le rôle du baroudeur sous-marin puisqu’après les avoir perdus on les a récupérés par hasard sur l’île voisine qu’ils avaient jointe à la nage.
Perrine a quant à elle endossé à nouveau le rôle de Madame pas chance/ paratonnerre du groupe (surement un transfert de karma pourri entre elle et Mathilde) en se faisant piquer par un monstre sous-marin que personne n’a vu mais dont tout le monde s’accorde à dire qu’il devait être énorme et terrifiant. En fait, surement une méduse.
Vous n’êtes pas sans connaitre le meilleur remède naturel contre ce genre de brûlure, je laisse donc la suite à la discrétion de votre imagination en vous aidant quand même un petit peu :
Une bien belle journée donc.
Le soir, bouffe dans un boui boui de rue (très bon et même pas malade) et retour dans le même bar, avec cette fois la défaite de Bow. Le lendemain fut pluvieux, et nous émergeames tard, il fut donc décidé de se rendre directement à un temple des environs, j’appelle “big bouddha in a cave” (or something like that). Et ses 1237 marches. C’est long 1237 marches, surtout quand 1/3 d’entre elles font 70 cm de haut, et que ça ressemble plus à un mur d’escalade pour filles qu’à un escalier. Ceux qui ne voient pas la différence font vraiment du mauvais esprit.
En haut nous attendait un lieu mystique, désert, perdu dans une brume épaisse propice à la méditation et à la contemplation de la nature, le tout dans un silence de cathédrale. Nan je déconne, on a pris des photos devant bouddha et on a fait des glissades sur le sol mouillé.
La redescente fut périlleuse, le repos tout autant : une armée de singes nous entoura, essayant de chaparder ce qu’on avait dans les mains (bouteilles, paquets de nouilles ou de chips…) et y parvenant régulièrement. C’est rapide ces bêtes-la !
Le retour n’atteignit pas les sommets d’inconfort précédemment atteints, sauf pour Guillaume qui s’était mis en tête de nous prouver que l’esprit domine le corps et qui est resté deux heures assis en tailleur la tête au vent et à la pluie à 80km/h de moyenne.
Comme il faut bien mériter ces week-ends, la semaine ressemble moins à des vacances. Petite description rapide :
Au programme un mur de pierre de 25m de long, 1m de haut, sur une pente à 60 degrés. Qui dit mur de pierres, dit pierres, dit emmerdes : hop les pieds dans la rivière pour les ramasser, direction la brouette puis le mur. Pour l’instant on doit être à 8-9m de mur.
Au programme également la démolition d’une maison retournée par les inondations (pour Mathilde, Perrine, Flo, Guillaume et moi) : on s’est rendu compte qu’on arrive pas à la cheville d’un paysan thaï armé d’un marteau. Ils allaient plus vite à deux qu’avec nous dans leur pattes… Mais bon, l’intention était là !
Comme depuis le début nos samedis sont consacrés à l’animation d’activités pour les enfants, qui sont toujours aussi attachants comme l’a laissé entendre Mathilde.
Les tâches de notre quotidien actuel vous seront présentées plus en détail par Mlle Grimault demain vers 18h, heure locale.
Nicolas.