Et finalement, tu vas faire quoi, en Thaïlande ?
Lecteur de blog, bonjour.
Si tu as atterri ici, il y a de fortes chances pour que tu aies déjà croisé l’un de ces divertissants petits personnages :
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Il y a donc, aussi, de fortes chances pour que tu aies posé un jour ou l’autre cette innocente question :
« Et donc finalement, tu vas faire quoi, en Thaïlande?"
A la suite de quoi tu auras obtenu, au choix, l’une de ces réponses aussi obscures qu’évasives :
a) Des briques.
b) De l’humanitaire. Un truc à la cool.
c) Jouer du ukulélé.
d) Construire des maisons. Je crois. En boue. Et en cailloux. Je crois. Non ?
e) Donner des cours d’anglais dans une école en cailloux. Et en boue. Je crois.
Bref, tout cela est bien mystérieux et tu restes persuadé que ton/ta fils/pote/cousine/tonton/petite-fille a inventé n’importe quoi pour partir se dorer les orteils à Phuket .
Fin du suspense, si nous rejoignons le projet DinDang, c’est en fait pour prêter main forte au chantier d’un centre de formation en construction traditionnelle. Ces techniques sont basées sur l’utilisation de matériaux naturels disponibles dans les environs, et Bow, le fondateur du projet, cherche à réconcilier les populations locales avec ces techniques qui présentent de nombreux avantages (extrait du site de Passworld) :
Durables et respectueuses de l’environnement : presque tous les matériaux, tels que la glaise, le sable, l’eau, les bambous sont disponibles dans la nature. L’utilisation de matériaux préfabriqués est quasi nulle et évite leur acheminement coûteux sur de longues distances.
Faciles : ces techniques sont simples et faciles à mettre en oeuvre. Le besoin en main d’oeuvre est limité et quelques personnes suffisent pour construire une maison en seulement un mois ou deux.
Peu coûteuses : le coût moyen est 4 fois inférieur à celui d’une habitation classique.
Isolantes : les murs assurent une isolation thermique lors des fortes chaleurs et des nuits fraîches.
Le centre sera composé de salles de formation, bibliothèque, dortoirs pour héberger les bénéficiaires (etc.) et construit à l’aide de ces mêmes techniques, afin de servir d’exemple…
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Ce projet nous occupera du lundi au vendredi, tandis que le samedi sera consacré à des activités éducatives avec des enfants de la région, en partenariat avec la Thai Child Development Foundation.
Enfin, quelques mots sur le site lui-même : nous partons pour Pak song, village proche de Patho, dans la province de Chumphon. Une zone dont on sait pour l’instant qu’elle est montagneuse, et peuplée d’une bande de joyeux moustiques. Entre autres.
Le départ est prévu pour le mardi 26 octobre 2010, 17h25 à Roissy, si vous voulez nous offrir une dernière tranche de saucisson… Plus d’infos après les 17h d’avion (et les 15h de bus !)…
Mathilde